L’équipe des responsables
L’équipe du projet Griot n’est pas seulement un groupe de professionnels ; elle est le cœur de notre mission. Leur passion est présente dans chaque décision, chaque stratégie, chaque moment de création. Ils forment une symphonie de talents divers, unis dans leur engagement inébranlable à préserver la culture et à allumer la flamme de la créativité. Leur vision n’est pas seulement une vision, c’est un appel à l’action, un phare qui nous guide vers un avenir où les histoires ne sont pas seulement racontées mais célébrées, où le patrimoine n’est pas seulement préservé mais vécu et respiré. Le projet Griot témoigne du pouvoir de la passion, de la force de la diversité et de la beauté de la narration.
Doctoresse Sabrina Jafralie (elle)
Membre
Sabrina Jafralie est la fille de Crystal Ross, une fière mère afro-néo-écossaise, et de H. Jafralie, un père guyanais. Elle est la petite-fille de Ronald Ross et de Bessie Ross. Élevée à Montréal, au Québec, Sabrina a reçu de sa famille les dons inestimables de l’héritage et du savoir. Originaire de Halifax, en Nouvelle-Écosse, ses liens familiaux s’étendent jusqu’à sa tante Deborah Dixon, la visionnaire à l’origine de la réunion d’Africville.
La richesse des connaissances transmises à Sabrina englobe de nombreux récits sur les communautés afro-néo-écossaises et provient en particulier de sa mère et de sa grand-tante, Evie Ross. Ces connaissances éclairent l’histoire des personnes d’ascendance africaine en Nouvelle-Écosse et leur impact profond sur la province, l’île de la Tortue (Canada) et la scène internationale. En grandissant, Sabrina a eu le privilège de comprendre l’interconnexion nuancée mais puissante entre les Afro-Écossais et leurs communautés.
Sabrina attribue tous les succès de sa vie au riche héritage et aux connaissances qui lui ont été transmis. En tant qu’éducatrice,
médiatrice médiatrice culturelle et entrepreneuse, elle s’est consacrée au travail significatif de préservation des traditions du griot. Cette entreprise est la contribution de Sabrina à l’ensemble de la communauté des personnes d’ascendance africaine au Canada, soulignant l’importance de reconnaître que chacun a un rôle à jouer dans le développement et le progrès de l’île de la Tortue.
Stephen Hennessy
Membre
Stephen Hennessy est né à Montréal, au Canada, et a été élevé par ses parents adoptifs dès son plus jeune âge. Bien que la famille qui l’a élevé soit d’origine anglaise et irlandaise, elle a consciemment demandé à Stephen et à son frère aîné Eddie de fréquenter l’« École noire » au « Centre d’études noires » sur De Maisonneuve ; un programme destiné aux jeunes Noirs pour qu’ils apprennent à connaître leurs racines. Ces premiers souvenirs ont éveillé la curiosité de Stephen pour l’histoire de ses ancêtres. Cela l’a conduit à rechercher des histoires, des recettes, de la musique et de l’art issus de son héritage africain et caribéen, où il a découvert le lien entre la culture et l’expression d’un artiste.
Au début de sa vie d’adulte, Stephen a exploré son côté créatif en s’exprimant à travers la poésie et le hip-hop. Il est cofondateur de l’émission de radio iLL GrOOve GaRDen sur la station CKUT 90.3 FM de l’Université McGill. Connu dans le cercle des créateurs sous le surnom de Zip-Loks, il a publié plusieurs œuvres, dont « Wordlife : Tales Of The Underground Griots » (1999) – une compilation de poèmes et de rythmes d’artistes noirs canadiens – et l’album “Urban Elo” (2004) en tant que membre du groupe hip-hop Butta Babees.
Stephen a émergé dans la communauté noire de Montréal grâce à son travail communautaire avec les adolescents de Youth In Motion dans la Petite Bourgogne et les écoles secondaires locales. Tout en jouant un rôle important sur la scène militante locale, Stephen a également effectué un travail clinique auprès des enfants et des familles en tant qu’éducateur au Centre pour le développement de l’enfant et la santé mentale de l’Hôpital général juif. Par l’intermédiaire de l’association communautaire de Westhaven, Stephen est resté actif au sein de sa communauté locale en lançant un studio multimédia. Une grande partie de son travail combine ses deux passions : l’art et le travail avec les jeunes.
Lorsque Stephen est devenu père, il a pris conscience de l’importance d’enseigner à ses enfants leur culture et leur histoire, outre la sous-représentation de l’impact des Noirs sur l’histoire mondiale et locale. Cette prise de conscience a contribué à la participation de Stephen au projet « Preserving Griots » et donne un sens à sa préoccupation selon laquelle les jeunes auront une meilleure estime d’eux-mêmes s’ils sont en mesure de voir des images positives qui leur ressemblent. L’importance d’exposer les jeunes à leur histoire culturelle d’un point de vue local a motivé sa participation à la création de cet outil de partage de l’information. Stephen est maintenant en mesure de redonner aux jeunes le sentiment de fierté pour eux-mêmes et pour leurs origines qu’ils ont acquis en participant à l’école noire.
Dr. W. Y. Alice Chan
Membre
Dr. W. Y. Alice Chan (she/her/hers/elle) – Jeune fille née à Hong Kong, Alice a eu pour première enseignante au Canada Mme Brown, une jeune femme noire qui reste très présente dans sa mémoire éducative. En tant que nouvelle arrivante timide en terre étrangère, Mme Brown l’a incroyablement bien accueillie en tant qu’élève de première année – et ce n’est pas peu dire, puisqu’Alice est arrivée au cours des dernières semaines de l’année scolaire ! Au cours des années suivantes, ses camarades de classe, ses amis et les amis de sa famille afro-canadiens ont fait partie intégrante de sa vie et lui ont montré que la culture afro-canadienne (sous ses nombreuses formes) contribuait à la société et au patrimoine canadiens. Grâce à leur présence dans sa vie, il lui a fallu des années avant de voir les lacunes du système éducatif de l’Ontario et de réaliser ce qu’elle n’avait jamais appris sur l’histoire afro-canadienne.
De mémoire, Harriet Tubman est le seul lien avec l’histoire afro-canadienne dont elle ait jamais entendu parler. Africville, parmi d’autres sites importants, n’a jamais été abordé. Grâce à d’autres conversations à l’âge adulte, au meurtre de George Floyd aux États-Unis et à son amitié avec le Dr Sabrina Jafralie, Alice a commencé à percevoir de plus en plus les lacunes. Lorsque Sabrina lui a parlé de ce projet, elle a sauté sur l’occasion de contribuer, d’apprendre et d’aider les autres à faire de même. C’était une évidence.
L’équipe de développement
Shawn King
Développeur web – Bio
Chance Howe
Développeur web – Bio
Dee Shade
Éditeur vidéo – Bio
Kyristal Andrews
Graphiste – Bio
Shawn King
Développeur web
Shawn King est le propriétaire de Web World et un développeur web dévoué avec 20 ans d’expérience. Passionné par la technologie et soucieux du détail, Shawn a réalisé avec succès de nombreux sites web innovants et conviviaux pour des clients de divers secteurs d’activité dans le monde entier.
Lorsqu’il n’est pas devant son fidèle acolyte (son ordinateur portable), Shawn peut jouer ou regarder des sports, en temps réel ou en ligne. La seule chose qu’il aime plus que le code, c’est le dimanche pendant la saison de la NFL et sa famille !
Né en Notre Dame de Grâce et vivant maintenant à Markham, en Ontario, Shawn passe la plupart de son temps à Montréal où il travaille avec divers organismes sans but lucratif. Ce projet l’a séduit parce que c’est en enseignant à nos jeunes notre histoire et notre patrimoine que nous pouvons apporter des changements réels dans nos communautés.
Chance Howe
Développeur web
Chance Howe est un développeur de logiciels frontaux né à Montréal, au Québec. Il a vécu plusieurs années dans cette ville avant de déménager à Halifax, en Nouvelle-Écosse. En grandissant à Halifax, Chance a développé un fort sentiment d’identité et de communauté, façonné par son héritage en tant que descendant direct de William Brown Sr, l’un des premiers pionniers de la communauté historique d’Africville. Passionné par la création d’expériences utilisateur attrayantes et doté d’un sens aigu de la conception, Chance apporte créativité et innovation à tous les projets qu’il entreprend. Qu’il s’agisse de créer des interfaces élégantes ou d’optimiser le code pour plus d’efficacité, le dévouement de Chance à son métier transparaît dans son travail.
Lorsqu’il n’est pas en train de coder, Chance aime passer du temps avec sa famille, travailler dans le développement de jeux vidéo et jouer au basket-ball. En tant qu’apprenant permanent et défenseur de la diversité dans la technologie, Chance s’engage à repousser les limites et à avoir un impact positif sur le paysage numérique.
Dee Shade
Éditeur vidéo et Développeur web
D-Shade était membre du trio musical Shades Of Culture, qui a vu le jour à Montréal en 1991. Le groupe s’est rapidement fait connaître en remportant le concours Big Break en 1992, ce qui a conduit à l’enregistrement de plusieurs démos. Ces premiers efforts ont contribué à établir leur présence sur la scène musicale canadienne.
Shades of Culture s’est lancé dans de nombreuses tournées canadiennes, se produisant aux côtés de groupes américains et canadiens tels que Bad Brains, Trigger Happy, SNFU et Ten Foot Pole. Leurs prestations constantes sur scène pendant trois ans ont abouti à la sortie d’un EP intitulé Paying Rent, comprenant trois chansons et une vidéo qui a été largement diffusée dans tout le Canada.
En 1998, après leur quatrième tournée nationale, le trio a sorti son premier CD complet, Mindstate, ainsi que plusieurs singles de 12 pouces comprenant des collaborations avec Mr. Len et DJ A-Trak. Un extrait de l’album, également intitulé « Mindstate », comprenait une apparition de Desi DiLauro et a été largement diffusé sur MuchMusic, MusiquePlus, BET et MTV. Shades Of Culture a continué sur sa lancée en faisant une tournée au Québec avec les Backstreet Boys et en ouvrant pour des artistes de renom comme Eminem, Gang Starr et KRS-One. Leur titre figure également sur l’album compilation State of the Union en 2000.
Kyristal Andrews
Graphiste
Kyristal Marie Andrews, artiste multihyphénate et organisatrice communautaire, est originaire du quartier dynamique de la Petite-Bourgogne, à Montréal. Ses activités artistiques englobent la musique, la poésie et la photographie, chaque médium servant de canal à la riche tapisserie de son expérience noire canadienne. Avec des racines profondément ancrées dans son héritage antillais, Kyristal entremêle habilement les récits culturels dans son travail, créant des pièces qui résonnent avec authenticité et signification profonde. Son art est une célébration de l’identité, du patrimoine et des expériences vécues par les Canadiens noirs.
Dans sa musique, les mélodies pleines d’âme et les paroles poignantes de Kyristal reflètent les complexités de son identité et du monde qui l’entoure. Sa poésie, souvent empreinte d’émotions brutes et d’images vives, explore les thèmes de la résilience, de l’amour et de la quête de justice. Grâce à la photographie, elle capture l’essence de sa communauté, dépeignant la force, la beauté et la diversité de la vie des Noirs. Chaque forme d’art dans laquelle elle s’engage témoigne de son engagement à mettre en valeur les multiples facettes de la culture noire et l’importance de la représentation.
Le travail de Kyristal va au-delà de l’expression personnelle ; il constitue une puissante déclaration de fierté et d’autonomisation En assumant sans complexe son identité noire et en encourageant les autres à faire de même, elle favorise un sentiment d’unité et d’estime de soi au sein de sa communauté. En tant qu’organisatrice communautaire, Kyristal tire parti de sa plateforme pour plaider en faveur du changement social, en utilisant son art pour inspirer le dialogue et l’action. Sa mission est claire : honourer son héritage et montrer au monde que le fait d’être fièrement noir n’est pas seulement un triomphe personnel, mais une force collective. Grâce à son art et à son militantisme, Kyristal Marie Andrews continue d’avoir un impact indélébile sur sa communauté et sur le monde.